Arrivé en Belgique il y a une quinzaine d’années après une enfance passée à Cannes, Mehdi Bayat, qui est passé du poste de directeur commercial à celui d’administrateur-délégué du Sporting en 2012, n’hésite jamais à clamer son amour pour Charleroi.

Il a beau avoir passé son enfance à Cannes et avoir voyagé entre Paris et le Moyen-Orient au début de sa carrière professionnelle, Mehdi Bayat a très vite été charmé par Charleroi lors de son arrivée au Sporting, à 23 ans, et alors que le club était présidé par son oncle Abbas. « Charleroi, c’est avant tout ma ville. Je suis devenu un véritable Carolo d’adoption. Je m’y suis attaché parce que, contrairement aux idées reçues, j’y ai repéré de très beaux coins, mais aussi et surtout parce que les Carolos sont des gens très accueillants », affirme celui qui s’est associé à son ami Fabien Debecq il y a maintenant près de cinq ans pour reprendre le Sporting. « J’ai vraiment eu la chance de rencontrer des personnes extraordinaires lors de mon arrivée en Belgique. Fabien, qui est mon meilleur ami ici, en fait évidemment partie. »

Et Mehdi Bayat ne manque jamais une occasion de rendre aux Carolos ce qu’ils lui ont apporté. « Depuis la reprise du club, je suis forcément plus médiatisé et j’exprime souvent tout le bien que je pense de Charleroi, qui demeure, comme j’aime le rappeler, la première ville francophone de Belgique. Je tiens beaucoup à ouvrir les yeux aux gens qui accordent trop d’importance à ceux qui ont, à tort, noirci l’image de la ville. » Depuis septembre 2012, date à laquelle il a pris ses nouvelles fonctions au Sporting, Mehdi Bayat redouble d’efforts pour redorer le blason du club… et de la ville, lui qui se plaît à comparer l’ascension du Sporting avec le nouveau tournant qu’a pris Charleroi ces dernières années. « Le Sporting ne reflète pas à lui seul l’image de la ville mais on peut clairement établir un parallèle entre ce qui se passe au sein du club et ce que l’équipe de Paul Magnette, avec qui j’ai toujours voulu travailler main dans la main, met en place depuis plusieurs années maintenant. »

Avec, tant d’un côté que de l’autre, une énorme fierté d’être carolo…

Maxime Stévennew