A la tête d’une des plus importantes entreprises de pompes funèbres de Charleroi, Denis Fontaine préside également la Fondation Papillon qui s’investit bénévolement pour les enfants de Charleroi. Depuis 2011, ses membres se mobilisent sur tous les fronts pour offrir un toit et un espace de vie à 40 enfants et adolescents de la cité de l’Enfance.
Ce sera encore le cas ce samedi matin avec l’organisation du 3e challenge de la Fondation Papillon…
C’est un des événements importants de la Fondation. Il nous permet de récolter près de 30.000 euros pour mener à bien le projet de construction « Cocon ». Ce samedi, 23 équipes représentant leur entreprise s’affronteront à travers un parcours jalonné de 11 épreuves culturelles et semi-sportives situées sur plusieurs sites remarquables de la région. On citera ici le Bois du Cazier, la Cité de l’enfance, La Manufacture, le projet Cocon à Montigny-Le-Tilleul, la piscine Hélios… Ce challenge est donc l’occasion de faire du sport pour la bonne cause tout en valorisant l’image de Charleroi…
Et les enfants, pour lesquels la Fondation œuvre, participeront à leur manière à l’événement…
Ils accueilleront en effet toutes les équipes du challenge, sur le site de Montigny-le-Tilleul, rue du Rossignol, où le Cocon prend forme. Et ils réserveront aux participants des épreuves qu’ils ont eux-mêmes concoctées. On veut ainsi favoriser la rencontre entre ceux qui se décarcassent pour cette bonne cause et les enfants qui en bénéficieront.
Où en est aujourd’hui le projet Cocon ?
Le gros œuvre fermé sera achevé dans quelques semaines. On se concentrera alors sur les aménagements intérieurs du bâtiment. La prise en charge de ce poste sera partagée avec l’ISPPC. Et, si tout va bien, il sera prêt d’ici un an, à accueillir une quarantaine de filles et de garçons âgés de 6 à 18 ans. Je veux souligner ici l’excellent partenariat public/privé qui a prévalu au fil de ce projet.
L’aventure touche donc à son terme…
Elle a commencé voici 6 ans. À force de motivation, d’enthousiasme, on est venu à bout de tous les combats. Ça n’a pas été facile tous les jours. Le budget est passé de 1 à 2,3 millions. Mais la cause était belle : offrir un toit et un endroit confortable aux enfants que la vie n’a pas gâtés… Comme le disait H.Jackson Brown : face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force, mais par la persévérance… Nous donnerons au Cocon le nom d’Alexis Wautelet, l’un de nos généreux donateurs.
Celui-ci n’est pas encore terminé, que déjà un autre projet pointe à l’horizon ?
Il reste de la place sur le terrain que l’ISPPC a mis à notre disposition. Suffisamment que pour accueillir un second bâtiment, qui fera le bonheur de 40 enfants supplémentaires…
Je suis fier d’être carolo car « cette région a été meurtrie. Mais elle se relève. Le renouveau est en marche ! »
Texte : Marie-Grâce Descamps