Back to the top

#MoiCarolo

Jean-Philippe Mayence : « Le renouveau de Charleroi, un vrai bonheur! »

Dans les milieux judiciaires, “ Mayence ” c’est un peu le synonyme de “ ­Charlero i ” ! C’est au barreau de ­Charleroi que Jean-Philippe Mayence est inscrit depuis 1991, comme son père l’avait été avant lui. Et s’il plaide dans tous les tribunaux du pays, s’il est connu partout, c’est toujours dans sa ville qu’il revient avec bonheur : “ J’aurais pu aller travailler dans un gros cabinet d’avocats bruxellois, sourit-il, mais non… il n’en était pas question ”.

L’homme a une brillante carrière, des succès de cour d’assises que l’on ne présente plus. Il y a un an tout juste, il défendait Bernard Wesphael et obtenait son acquittement devant la cour d’assises du Hainaut. De sa carrière et de ses succès, il parle sans fausse modestie mais sans complaisance. Mais dès qu’on le branche sur “ ­Charleroi”, il est capable de lyrisme ! “ Charleroi, c’est ma ville. Je suis né à Gosselies, mon père y était avocat avant de s’installer à Charleroi. J’y ai fait une partie de mes études avant de les poursuivre en pension. J’y ai joué au foot, notamment à l’Olympic. A l’université, à Louvain-la Neuve, j’étais membre de la Carolo. La plupart de mes amis sont carolos…Je suis également proche du Sporting, de ses dirigeants et du staff mais aussi d’une série d’autres associations sportives représentatives de Charleroi. ”

IL NE FAUT PLUS S’EXILER

Me Jean-Philippe Mayence évoque aussi avec fierté et bonheur le “ renouveau ” de Charleroi : “ J’ai connu les belles années. Et puis, il y a eu le marasme, la ville haute et la ville basse qui ne tournaient à rien. Un désastre pour quelqu’un qui, comme moi, aimait fréquenter les restos à Charleroi, boire un verre dans les cafés ou aller au marché le dimanche matin. Et là, je suis content. Parce que des jeunes s’investissent dans leur ville, qu’ils y développent un tas d’activités, sans plus penser que leur avenir professionnel est forcément à Bruxelles. C’est formidable, tout comme le renouveau urbanistique qui est en train de remodeler ­Charleroi. Il y a encore des problèmes, il ne faut pas le nier, mais ça bouge, ça avance. Il faut encore repeupler le centre-ville, attirer des familles, des habitants ”.

LA CONVIVIALITE DES CAROLOS

Il y a mieux encore que Charleroi, il y a les Carolos. Cette espèce conviviale et chaleureuse : “ Je suis attaché aux habitants de cette ville. Ici, tu peux entrer dans un café et nouer la conversation avec tout le monde. Tu es un peu connu ? Ils reconnaissent ta tête?  Ils t’abordent en toute simplicité et on peut parler de tout. Il y a de la solidarité aussi, sportive notamment, et des valeurs qui durent dans le temps, des valeurs profondes qui unissent les gens ! ”

Je suis fier d’être carolo… « car les Carolos sont des gens chaleureux et conviviaux sur qui on peut compter. »

AN.D.

 

Une opération rassembleuse

Durant tout l’été 2017, La Nouvelle Gazette de Charleroi et le groupe Sudpresse s’investissent aux côtés des citoyens de la grande région de Charleroi, qui veulent crier leur appartenance régionale, avec son action : « #Moi Carolo ». Comme vous, votre journal a l’intime conviction que les Carolorégiens comptent plus que jamais en Belgique. Et nous comptons bien le faire savoir !

«#Moi Carolo», une large opération qui se veut rassembleuse et se déroulera de front lors des grands événements de cet été 2017, sur les réseaux sociaux mais aussi dans votre quotidien favori ! Ne ratez pas à cette occasion nos nombreux concours et cadeaux !

Sur le terrain : À vos agendas ! Notre Caméravan sera présente lors des événements les plus marquants de ces prochains mois à Charleroi. Il s’agit d’un studio mobile que nous mettons à disposition des Carolos, pour qu’ils fassent connaitre à la toile entière leur amour pour leur ville. Mises en situations, photos gags voire sérieuses : tout est permis !

Quand et où ?

  • Le 24 juin pour la Brocante des Quais
  • Le 7 juin pour l’inauguration de Quartiers d’été
  • Le 4 aout à l’occasion de la Charleroi Wake Up des Quartiers d’été
  • Le 31 aout lors de l’Industrail au départ du Rockerill
  • Le 8 septembre à l’occasion des Fêtes de Wallonie

Dans La Nouvelle Gazette de Charleroi: Retrouvez tous les samedis, à partir de ce 17 juin et pour 18 semaines, des portraits et présentations de citoyens qui font la renommée de leur région. Sportifs, personnalités du monde des médias, références artistiques, entrepreneurs audacieux ou tout simplement citoyens actifs dans la redynamisation de leur ville. Ils sont fiers d’être carolos, nous sommes fiers d’eux !

Site Internet et page Facebook : Pour l’occasion, un site web et une page Facebook aux couleurs de l’action #Moi Carolo sont créés. Vous y retrouverez tous les articles, photos et informations en lien avec l’opération.

Cadeaux et concours : De nombreux lots 100% carolos seront à gagner tout au long de cette opération. Places de concerts, entrées dans les musées de la région,  visites touristiques de la ville, abonnements sportifs et découverte exclusive d’un tout nouveau concept bien de chez nous : la Carolobox (assortiments de produits locaux) !

Vous souhaitez tenter de remporter ces lots ? À vos partages, à vos likes. C’est en faisant circuler au maximum vos photos prises dans notre cameravan que obtiendrez vos chances de remporter l’un de nos différents lots.

Pascal Mertens : « L’œuvre des anciens travailleurs en l’honneur de Caterpillar »

Pascal Mertens est un ancien travailleur de l’usine Caterpillar, fermée définitivement en septembre 2016. Avec d’autres anciens collègues et deux artistes, ils ont créé une œuvre d’art intitulée « Résilients », exposée au BPS22, le Musée d’art de la Province de Hainaut. Une façon de laisser une trace et raconter leur histoire, à travers l’art.

« Résilients », c’est la résistance aux chocs, mais surtout une œuvre qui symbolise le travail accompli pendant des décennies. Elle représente un tourniquet « stylisé, démesuré et déshumanisé.» L’œuvre pèse un peu moins de 3 tonnes, mesure 6 mètres de haut et 3 mètres de large. Elle sera présentée dès le samedi 7 octobre au public, au BPS52. L’   immensité de cette œuvre, c’est toute une symbolique. « La perte de notre emploi chez Caterpillar, ça nous a fait tellement de mal. Il fallait qu’on arrive à représenter une œuvre à la grandeur de ce que l’on perd », raconte Pascal Mertens, avec beaucoup d’émotion. Le tourniquet c’est aussi pour exprimer la fin de leur carrière, après avoir fait le tour de leur métier.

Né à Charleroi au mois de novembre 1965, Pascal commence à travailler à l’usine Caterpillar en 1986. Après 31 année de loyaux services envers l’entreprise, c’est la fin brutale d’une carrière exemplaire. « Je sens encore la blessure au fond de moi, je  n ’ ai pas encore fait mon deuil », nous confie l’homme bientôt âgé de 52 ans. Au moment de l’annonce de la fermeture définitive de l’usine, une question s’est dessinée sur les lèvres de tous les ­ouvriers: « Qu’allons-nous faire ? » Pascal Mertens explique alors d’où lui est venue l’idée de créer une œuvre d’art : « On s’est tout de suite dit qu’il fallait qu’on reste actifs et on a décidé de fabriquer une statue représentant un arbre généalogique, avec des éléments soudés qui nous rappelaient notre travail. C’était une miniature, qui a été l’idée première du tourniquet géant qui sera exposé au musée. »

À travers cette création, cette bande d’anciens collègues a voulu raconter son histoire et celle de ceux passés avant eux. « Certains y sont même morts, écrasés ou électrocutés par des machines » explique-t-il. Et au-delà du message, l’acte a été libérateur : « Cela m’a fait énormément de bien de pouvoir placer mon énergie dans la création de cette œuvre. »

Je suis fier d’être carolo… « Ma plus grande fierté, c’est notre patois wallon et notre accent. Grâce à eux, on est reconnaissable partout où l’on va. »

David Vandeplas – 2MAD : « Artistiquement et sportivement, Charleroi déchire ! »

Entre Charleroi et la danse, c’est une très longue et belle histoire d’amour. Une des écoles de la région a particulièrement fait parler d’elle ces dernières années en participant notamment à plusieurs gros championnats et émissions de télévision. Depuis maintenant près de 10 ans, 2MAD fait bouger les petits et grands danseurs dans son établissement de Marcinelle.

« Monter une école de danse, c’était un rêve d’ado. J’ai commencé à danser à 15-16 ans en apprenant sur des cassettes vidéo. C’est devenu une passion. Puis j’ai rencontré Mel et nous avons décidé de monter notre école. Pendant quelques mois, nous étions au centre-ville de Charleroi et puis, rapidement, nous avons ouvert notre école ici, à Marcinelle. Cela fait maintenant près de 10 ans que 2MAD existe, nous sommes au-dessus du millier d’élèves, avec près de 120 cours donnés, pour les petits et les grands. Ça peut ressembler à un commerce, mais c’est bien plus que ça. 2MAD c’est une famille où on s’amuse », explique David Vandenplas.

En 10 ans, les 2MAD ont définitivement associé ­Charleroi à l’univers de la danse. « Rapidement, nous avons participé à des compétitions de hip-hop en Belgique, en France… et un peu partout dans le monde. Nous avons remporté des prix », affirme David, « ensuite nous avons passé plusieurs castings pour la télévision, il y a eu Belgium’s Got Talent en Belgique, mais aussi des émissions en France et en Allemagne. » La pro team a beaucoup évolué en dix ans et désormais, le savoir-faire se transmet. « L’école propose une formation professionnelle. Nous sommes une sorte de couveuse et la nouvelle génération a énormément de talent  ! »

2MAD est aussi implanté à Nivelles, Sombreffe et La Louvière, mais c’est à Marcinelle que tout se passe. « Je suis Nivellois à la base, mais Carolo depuis une vingtaine d’années. C’est à Charleroi que j’ai évolué. Artistiquement et sportivement, c’est une ville qui déchire. S’installer ici était une évidence », affirme-t-il, « désormais, il y a ce renouveau. On sent cette énergie qui va vers le haut et 2MAD veut ­aller dans ce sens et surfer sur cette énergie. Nous voulons ­apporter notre contribution à ce renouveau. » Et l’histoire est loin d’être terminée.

Je suis fier d’être carolo… « Il y a cette énergie à Charleroi, surtout en matière de danses urbaines. Il y a tellement d’écoles et de danseurs de qualité, reconnus à un niveau mondial. »

Caroline Dumont

Denis Fontaine : « La cause est belle : donner un toit aux enfants que la vie n’a pas gâtés »

A la tête d’une des plus importantes entreprises de pompes funèbres de Charleroi, Denis Fontaine préside également la Fondation Papillon qui s’investit bénévolement pour les enfants de Charleroi. Depuis 2011, ses membres se mobilisent sur tous les fronts pour offrir un toit et un espace de vie à 40 enfants et adolescents de la cité de l’Enfance.

Ce sera encore le cas ce samedi matin avec l’organisation du 3e challenge de la Fondation Papillon…
C’est un des événements importants de la Fondation. Il nous permet de récolter près de 30.000 euros pour mener à bien le projet de construction « Cocon ». Ce samedi, 23 équipes représentant leur entreprise s’affronteront à travers un parcours jalonné de 11 épreuves culturelles et semi-sportives situées sur plusieurs sites remarquables de la région. On citera ici le Bois du Cazier, la Cité de l’enfance, La Manufacture, le projet Cocon à Montigny-Le-Tilleul, la piscine Hélios… Ce challenge est donc l’occasion de faire du sport pour la bonne cause tout en valorisant l’image de Charleroi…

Et les enfants, pour lesquels la Fondation œuvre, participeront à leur manière à l’événement…
Ils accueilleront en effet toutes les équipes du challenge, sur le site de Montigny-le-Tilleul, rue du Rossignol, où le Cocon prend forme. Et ils réserveront aux participants des épreuves qu’ils ont eux-mêmes concoctées. On veut ainsi favoriser la rencontre entre ceux qui se décarcassent pour cette bonne cause et les enfants qui en bénéficieront.

Où en est aujourd’hui le projet Cocon ?
Le gros œuvre fermé sera achevé dans quelques semaines. On se concentrera alors sur les aménagements intérieurs du bâtiment. La prise en charge de ce poste sera partagée avec l’ISPPC. Et, si tout va bien, il sera prêt d’ici un an, à accueillir une quarantaine de filles et de garçons âgés de 6 à 18 ans. Je veux souligner ici l’excellent partenariat public/privé qui a prévalu au fil de ce projet.

L’aventure touche donc à son terme…
Elle a commencé voici 6 ans. À force de motivation, d’enthousiasme, on est venu à bout de tous les combats. Ça n’a pas été facile tous les jours. Le budget est passé de 1 à 2,3 millions. Mais la cause était belle : offrir un toit et un endroit confortable aux enfants que la vie n’a pas gâtés… Comme le disait H.Jackson Brown : face à la roche, le ruisseau l’emporte toujours, non pas par la force, mais par la persévérance… Nous donnerons au Cocon le nom d’Alexis Wautelet, l’un de nos généreux donateurs.

Celui-ci n’est pas encore terminé, que déjà un autre projet pointe à l’horizon ?
Il reste de la place sur le terrain que l’ISPPC a mis à notre disposition. Suffisamment que pour accueillir un second bâtiment, qui fera le bonheur de 40 enfants supplémentaires…

Je suis fier d’être carolo car « cette région a été meurtrie. Mais elle se relève. Le renouveau est en marche ! »

Texte : Marie-Grâce Descamps

Michel Garcia : « Je suis fier de représenter une région d’ouvriers » 

Champion de Belgique des poids moyens en 2016 chez les professionnels au Spiroudôme, le boxeur originaire de Châtelineau porte fièrement nos couleurs dès qu’il monte sur un ring.

Michel, quand vous mettez les gants comme lors des éliminatoires pour les Jeux Olympiques de 2008, ressentez-vous une pression particulière liée au fait que vous représentez Charleroi ?
Je suis à chaque fois vraiment très fier de représenter notre région quand je combats. Quand j’ai remporté ce titre national en fin d’année dernière, c’était aussi pour Charleroi et j’avais travaillé dur pour arriver à ce point culminant de ma carrière. Même si j’ai grandi à Châtelineau, je considère que je suis carolo puisqu’il n’y a aucune différence entre les gens. De toute façon, maintenant, j’habite à Lodelinsart…

Comme beaucoup d’autres, vous avez perdu votre emploi à Caterpillar mais vous avez réussi à rebondir, cela reflète-t-il la mentalité de chez nous ?
Tout à fait. J’ai pris beaucoup de coups dans la vie avec des accidents, des blessures et cette fin malheureuse à l’usine. Mais comme Charleroi dans son ensemble, j’ai tout fait pour me relever et rester debout avec le soutien de ma famille. Chez les ouvriers, on a l’habitude de se battre pour obtenir quelque chose.

A présent, il va falloir vous refaire aussi sur un ring…
Suite à une blessure à la main, je n’ai plus pu boxer pendant cinq mois et je pensais arrêter définitivement ma carrière de boxeur. Mais après en avoir discuté avec mes proches, j’ai repris récemment l’entraînement et j’espère pouvoir effectuer mon retour officiel à la fin de l’année au Spiroudôme.

Quels sont les endroits que vous aimez particulièrement chez nous? Un restaurant ? Un lieu où vous balader ? Autre chose…
Des restaurants, avec mon poids actuel, j’en connais, oui… Mon préféré est celui d’un ami à Gilly, l’Agrigento. J’aime beaucoup aller me promener dans nos parcs, comme ceux de la Serna à Jumet et du Parc de Monceau. J’apprécie aussi le Quai 10, que j’ai découvert grâce à la soirée du Carolo de l’Année organisée par La Nouvelle Gazette en 2016.

Je suis fier d’être carolo car « nous vivons dans une région d’ouvriers que je suis honoré de représenter lors de mes combats »

Texte : M.S.

Frédéric Rousseau : « Le Nautilus : le lieu de rencontre de tous les Carolos »

Un établissement que tous les Carolos connaissent. Le Nautilus a vu le jour en 1977 sous l’impulsion d’un Français Michel Scarano. Le nom, tiré du roman «Vingt mille lieues sous les mers» de Jules Verne et la déco sous-marine, c’est lui ! L’établissement passe ensuite dans les mains de Jean-Claude Mary, en 1978-82, de Cesare Lucas, exploitant de la brasserie du Quai 10, de 1982 à 1992, et de Jean-François Gilles, de 1991 à 1994, patron actuel du Malt. En 1994, Frédéric Rousseau reprend le Nautilus, avec 2 amis Frédéric et Arnaud Roussaux.

« J’étais séduit par le lieu. C’était déjà le lieu branché des écoles secondaires à Charleroi, et on aimait s’y retrouver après les cours. Les cartables s’entassaient d’ailleurs à l’entrée. Certains élèves, d’ailleurs, brossaient de temps en temps une heure de cours, car l’établissement était ouvert en semaine. Par la suite, ils se préparaient des sandwiches ! » .

Frédéric Rousseau a fait du Nautilus un lieu où les gens aiment discuter de tout et de rien, souffler, s’amuser,… Et pour les étudiants, il propose la chope à 1 euro de 15 h à 19h , ainsi que de l’eau gratuite. « Le petit prix ne doit pas cependant entraîner l’ébriété. Nous le rappelons bien gentiment, même si certains connaissent leur première cuite mémorable ! » Les anciens s’y donnent aussi rendez-vous, mais pour eux, la chope est à 2,5 euros…

Il ouvre aussi en parallèle « L’Esprit Saint » à la place de la Digue, qui a fermé peu de temps après. En 2000, il garde, seul, l’activité du Nautilus. Très rapidement, Frédéric lance les soirées événementielles et les apéros musicaux (il en est un des précurseurs) du vendredi avec le disc-jockey « Tintin ». Une formule idéale après le boulot ou à continuer tard dans la soirée ou jusqu’aux petites heures du matin.

Je suis fier d’être carolo……« pour proposer un service de qualité, au milieu de sourires, dans un lieu branché de Charleroi. »

Texte : J.C.HERIN

Taste Box : « Nous voulons offrir les saveurs qui font Charleroi… »

Des boîtes-découvertes, remplies de saveurs régionales, déclinées autour de la bière, voilà le concept inventé par deux Carolos (de Châtelineau, plus précisément): Cyprien et Steeve lancent leurs Belgian Beer Box, déclinables en différentes formules, à destination du grand public et des collectivités.

Cyprien Pavan et Steeve Katscha n’ont même pas 60 ans à eux deux et se connaissent de loin : ces deux jeunes entrepreneurs, originaires de Châtelineau, se sont lancés, voici quelques mois à peine, dans une initiative qui commence à récolter son succès, des colis remplis de produits locaux, essentiellement bières et produits de bouche régionaux, à destination des entreprises comme des particuliers…

Le tout, bien emballé et déjà livré à plus de trente reprises depuis la naissance du produit, s’appelle « Belgian Taste Box ». Ce concept s’affiche clairement comme une nouvelle carte de visite et de découverte pour Charleroi et sa région. « C’était l’objectif premier, mettre en avant des produits de notre région », confirme Cyprien Pavan, à l’origine du projet. « Je n’ai pas voulu me lancer seul dans l’aventure, j’avais besoin de quelqu’un qui sache reconnaître les bons produits, tandis que je m’occupe plus du marketing: c’est via mon frère que j’ai retrouvé Steeve, qui a bien voulu me rejoindre… »

Le concept, justement, est des plus simples : « ­Belgian Taste Box, c’est un coffret qui regroupe des bières et des produits artisanaux. Au travers de nos box, nous souhaitons faire découvrir des artisans de qualité ainsi qu’un savoir-faire brassicole renommé ». Que ce soit pour un apéro ou pour une dégustation mélangeant bière et repas, les boîtes concoctées par les deux amis se renouvellent au fil de leurs découvertes et des déclinaisons.
« Nous tenons à favoriser les bières issues de brasseries artisanales et micro-brasseries, de la région de Charleroi, mais aussi du reste de la Wallonie », précise encore Cyprien. « Idem pour les producteurs, nous mettons également l’accent sur l’artisanat et le local. », poursuit Steeve. Pour l’heure, les Belgian Taste Box sont directement réalisées par les deux amis, sur commande effectuée par internet. Infos sur :
www.belgiatatsebox.com

Nous sommes fiers d’être carolo parce que… « Charleroi revit, et les Carolos le voient, on retrouve le plaisir de revenir en ville »

Texte : Benjamin Berthaut

Asbl Vers la Vie : « Un dévouement sans faille aux personnes extraordinaires »

L’ASBL « Vers la Vie » dépend de la Province et endosse un rôle de financement d’activités en faveur des personnes handicapées. Si ses actions couvrent l’entièreté du Hainaut, une bonne partie de celles-ci se déroulent dans le Pays Noir.

« Nous sommes par exemple derrière les journées « Ensemble avec les Personnes Extraordinaires » qui se déroulent chaque année à Marcinelle. Outre le subside, nous cherchons aussi des sponsors pour les activités », confirme le président, le Couillettois Yves Lardinois. « Les journées « Ensemble avec les Personnes Extraordinaires » viennent de fêter leur dixième anniversaire. Elles sont nées suite à la visite de… Québécois dans la région. Ils remarquaient que beaucoup de gens se retournaient vers eux quand ils marchaient avec des personnes handicapées à Charleroi, phénomène qu’ils ne connaissaient pas au Canada. Nous avons donc décidé de mettre sur pied des événements en faveur de l’inclusion des personnes extraordinaires, alors que certains en avaient même parfois peur. Ces journées des Personnes Extraordinaires proposent une foule d’activités où tout le monde est mélangé. Et lors de la dernière édition, nous avons accueilli 10.000 visiteurs. Les bénéfices engrangés durant ce week-end sont reversés à des institutions.»

Bon nombre d’événements de sensibilisation se déroulent évidemment ailleurs, comme Extra-Kids ou encore Handicap et Vous…. Mais les organisateurs ne se voient plus faire ces journées « Ensemble avec les Personnes Extraordinaires » ailleurs. « La première fois, j’avais promis de passer de région en région, de Mons à Tournai en passant par La Louvière. Au final, ça ne s’est pas fait », avoue Yves Lardinois un peu penaud. « Mais recommencer à penser tous les aménagements pour un autre site n’était pas évident. En outre, nous avons un nombre incroyable d’institutions dans la région. Et je vais être un peu chauvin, je ne suis pas sûr que nous aurions connu un tel accueil et un tel suivi du public ailleurs. Charleroi possède une population plus ouverte, plus proche des gens. »

Nous sommes fiers d’être carolo parce que… « Nous sommes fiers d’œuvrer à Charleroi, car les Carolos sont chaleureux »

Loic Dévière

© Your Copyright Text